Le tableau de l'artiste en assurances

Woman at her desk

Pourquoi Nathalie Martel tient fermement à aider les femmes à protéger leurs revenus

Qui sont les cinq personnes que vous rêvez d’inviter à dîner pour une soirée mémorable? Il pourrait s’agir de Ghandhi, de Michael Jordan, de Céline Dion, de Margaret Atwood et de Justin Trudeau. Mais nous supposons que votre conseiller en assurance ne se retrouve pas au sommet de votre liste. Ne vous en faites pas, nous comprenons. Bien que nous aimions notre travail, nous savons que pour la plupart des gens, parler d’assurance est aussi excitant qu’une visite chez le dentiste (sans vouloir offenser votre dentiste, qui n’a probablement pas fait partie de la liste non plus).

C’est pourquoi il est essentiel de trouver le bon conseiller, quelqu’un qui abordera vos besoins uniques avec une attention particulière, un sens de l’humour et même de la créativité, afin d’obtenir la couverture qu’il vous faut de la manière la moins pénible possible.

Et c’est encore mieux si vous trouvez quelqu’un comme Nathalie Martel, une conseillère en sécurité financière au Québec, qui s’intéresse particulièrement à aider les femmes à protéger leurs revenus. Ces dernières années, elle a constaté une augmentation du nombre de femmes souhaitant investir dans une assurance invalidité, même si celle-ci coûte généralement 50 % plus cher pour ces dernières que pour les hommes.

Dans cette entrevue, nous découvrons pourquoi c’est le cas et comment Nathalie travaille avec ses clientes pour leur trouver la meilleure couverture possible tout en respectant leur budget.

Pour commencer, quelle est votre expérience en vente d’assurance invalidité?

R. Je suis courtière depuis 24 ans et j’ai obtenu un baccalauréat en administration, lors duquel je me suis spécialisée dans la gestion de l’incapacité. J’aime dire que j’ai toujours eu un faible pour l’assurance invalidité. C’est un domaine qui me fascine particulièrement. Lorsque la plupart des gens pensent à l’assurance, la première chose qui leur vient à l’esprit est l’assurance vie, mais l’assurance invalidité est tout aussi importante, en particulier pour les avocats avec lesquels je travaille. Ces professionnels ont beaucoup étudié pour être là où ils se trouvent, alors ils doivent protéger le revenu qu’ils gagnent.

L’assurance vie est également relativement simple, tandis que l’assurance invalidité est plus complexe. C’est ce qui me plaît particulièrement : il s’agit d’un défi.

En tant qu’agente, je dois être à l’écoute de mes clients. J’examine le montant des primes, la manière dont ce prix s’intègre dans leur budget et les éventuelles exclusions. C’est très personnel. Et puis, bien sûr, il y a le fait que les primes des femmes peuvent être beaucoup plus élevées que celles des hommes. Les femmes représentent plus de 50 % de la communauté juridique au Québec, il est donc logique qu’elles soient de plus en plus nombreuses à me demander de l’aide.

Pourquoi les primes des femmes sont-elles si élevées?

R. C’est à cause de la sinistralité. Les femmes déposent beaucoup plus de demandes d’invalidité que les hommes. D’après mon expérience, il s’agit souvent de maladies liées au stress ou de blessures au dos. Le prix dépend de chaque client, mais pour vous donner un exemple simple, prenons le cas d’une femme de 32 ans qui gagne 100 000 $ par année. Pour un produit d’assurance invalidité classique, elle paierait 200 $ par mois, contre 93 $ pour un homme.

Cela pourrait changer avec le temps, car j’observe déjà une augmentation des demandes chez les hommes, qui assument maintenant davantage de responsabilités à la maison. Ils sont plus fatigués et stressés, mais au moins ce ne sont plus les femmes qui s’occupent de tout.

Comment conciliez-vous le besoin de protection des femmes en matière d’assurance invalidité et le respect de leur budget?

R. Je plaiderai toujours en faveur d’une certaine forme d’assurance invalidité, mais si cela ne rentre pas dans leur budget, il faut faire preuve de créativité.

Le respect du budget est essentiel; je ne vais pas vendre un produit qu’une cliente ne peut pas se permettre. D’abord, je m’assois avec la cliente, et nous passons tout en revue. Je lui montre la police d’assurance maximale que, pour être honnête, je n’ai même pas souscrite parce qu’elle est très chère. Nous examinons ensuite les polices qu’elle peut se permettre et réfléchissons aux différentes solutions possibles en fonction de son budget. La plupart du temps, je suggère des solutions comme l’assurance des dettes sur la maison, les frais professionnels et l’assurance contre les maladies graves. Ainsi, elle aura au moins une couverture en cas de problème.

Ce ne sont pas des concessions que je dois faire avec mes clients masculins.

Y a-t-il quelque chose que vous souhaiteriez que les gens comprennent mieux au sujet de l’assurance invalidité?

R. C’est l’un des premiers produits que vous devez prendre en compte lorsque vous entrez dans la profession juridique. C’est nécessaire, mais c’est très particulier. Beaucoup pensent que le métier de conseiller en assurance doit être ennuyeux, mais je me sens comme une artiste lorsque je travaille avec mes clients. Chaque personne est différente sur les plans de la famille, de la pratique et des revenus; il n’y a pas de solution unique. Nous devons travailler ensemble et faire preuve de créativité. Vous pouvez voir que je suis toujours aussi passionnée par ce que je fais. J’aime mon travail. Ce n’est pas seulement pour vendre quelque chose, je me soucie vraiment d’offrir le produit le plus approprié à mes clients.

 

C’est dommage que même dans le monde de la finance, que nous considérons si souvent comme stérile et détaché de nos expériences vécues, il existe les mêmes préjugés sexistes que tant d’entre nous ont combattus dans notre culture au sens large. Après tout, le stress n’est pas une caractéristique intrinsèque des femmes; il se produit parce qu’elles ont énormément de responsabilités dans différentes sphères de leur vie. Il est à espérer que cette situation évoluera, les hommes prenant davantage de responsabilités, et que ces progrès se feront ressentir sur les tarifs d’assurance pour une couverture cruciale.

En attendant, nous avons la chance d’avoir des conseillers comme Nathalie. Ses efforts sont la preuve que si le jargon de l’assurance peut sembler froid et impersonnel, le processus pour trouver la bonne police d’assurance est tout le contraire. Nos besoins et nos limites en matière de polices d’assurance reflètent certains des éléments les plus personnels qui nous concernent : nos revenus, notre endettement, nos antécédents familiaux et médicaux, et même notre identité. Il s’agit d’un territoire sensible qui nécessite plus qu’un algorithme ou une lecture rapide d’une page Web pour s’y retrouver. L’approche holistique de Nathalie en matière d’assurance est un excellent exemple de toute la différence que les conseils d’une véritable personne peuvent faire malgré un système imparfait. Et, on ne sait jamais, elle pourrait même être libre pour votre dîner de vendredi soir prochain.

Nous pouvons vous aider.

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Source: doctordisability.com, “The gender gap in disability insurance: What women need to know,”