Prenez des dispositions pour avoir l’esprit tranquille

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NB : Nous parrainons également l’assurance dentaire.

De nos jours, la vie file à toute vitesse. Entre le travail, la famille, Netflix, les lessives et encore plus de travail, les avocats canadiens peinent à trouver du temps pour réfléchir à des sujets moins agréables—comme le risque bien réel de recevoir un diagnostic de maladie grave. La « bonne » nouvelle? Ces préoccupations s’invitent malgré tout dans notre quotidien et peuvent même nous pousser à adopter de meilleures habitudes. Après tout, si vous faites attention à votre alimentation et restez actif, ce n’est pas seulement à cause de l’ascenseur en panne au bureau depuis l’été dernier.

La santé est une priorité pour de nombreux Canadiens. Chaque mois de janvier, des résolutions comme faire plus d’exercice, adopter une alimentation plus saine ou perdre du poids figurent parmi les plus populaires1. Prendre soin de sa santé permet de réduire les risques de maladie et d’atténuer la gravité de celles qu’on ne peut éviter (car même le plus fervent adepte des graines de chia sait qu’il y a des facteurs hors de notre contrôle).

Mais avez-vous déjà réfléchi au rôle que l’assurance peut jouer dans votre bien-être global?

Malgré tous ces efforts pour mener une vie plus saine, le nombre de diagnostics de maladies graves, comme le cancer, ne cesse d’augmenter, en particulier chez les jeunes, qui ont vu une hausse alarmante de 79,1 % depuis 19902.

L'assurance maladies graves est un filet de sécurité financière indispensable pour celles et ceux qui font face à un problème de santé majeur. En cas de diagnostic d’une maladie grave – comme un cancer, un accident vasculaire cérébral (AVC) ou une crise cardiaque – elle offre le versement d’une somme forfaitaire non imposable, à utiliser selon vos besoins. Que ce soit pour couvrir les frais liés à votre rétablissement, alléger vos obligations financières ou même vous offrir un moment inoubliable avec vos proches, cette protection vous donne une liberté précieuse dans une période difficile. Contrairement à l’assurance invalidité, cette prestation est versée peu importe votre capacité à travailler. Vous recevez l’aide financière sans attendre, vous permettant ainsi de vous concentrer pleinement sur ce qui compte le plus : votre santé.

Nous avons discuté avec Jim Thompson, conseiller en assurance de la Financière des avocates et avocats, pour mieux comprendre l’importance de l’assurance maladies graves, en quoi elle diffère des autres types de prestations du vivant et quels éléments prendre en compte pour choisir la bonne couverture.

Q. À votre avis, suffisamment de Canadiens sont-ils protégés par une assurance maladies graves ?

A. En général, non.

D’après mon expérience, lorsque les Canadiens disposent d’une couverture, elle provient souvent de leur régime d’avantages sociaux collectif, qui est rarement suffisant. Malheureusement, beaucoup ont une compréhension limitée des avantages réels de l’assurance maladies graves, et c’est regrettable, car j’ai pu constater l'impact considérable qu’elle peut avoir dans la vie des gens.

Puisque l’assurance prévoit le versement d’une somme forfaitaire non imposable, l’assuré est libre d’utiliser cet argent comme il le souhaite. J’ai vu des clients partir en voyage avec leur famille, d’autres utiliser la somme pour couvrir des frais médicaux ou encore financer une transition vers un emploi à temps partiel. Une maladie grave ne se limite pas à des conséquences physiques : elle peut bouleverser votre perspective sur la vie. Cette aide financière offre donc la liberté de se réorienter et de reprendre le contrôle après la maladie.

Q. Quels sont les facteurs à considérer pour les avocats canadiens souhaitant souscrire une assurance maladies graves?

A. L’âge, le patrimoine, la liquidité des actifs et la situation familiale.

L’assurance maladies graves est particulièrement importante pour les personnes en phase de constitution de patrimoine, généralement entre 25 et 55 ans.

À ce stade, même les professionnels qui gagnent beaucoup d’argent n’ont peut-être pas les économies ou les actifs nécessaires pour être protégés face à une maladie grave qui toucherait leur foyer.

Je recommande également aux couples mariés de souscrire une protection pour les deux conjoints, et pas seulement pour celui qui gagne le plus. Par exemple, si un cancer est diagnostiqué chez le conjoint au foyer, l’indemnité versée pourrait permettre au partenaire qui travaille de prendre un congé pour l’accompagner durant son traitement. 

Q. Comment aidez-vous vos clients à choisir le montant de couverture qui leur convient?

A. C’est une question complexe. À la Financière des avocates et avocats, nous proposons des polices allant de 25 000 $ à 1 000 000 $, et le montant le plus courant parmi mes clients est 250 000 $. Mais il n’existe aucune règle universelle pour déterminer ce qui est « suffisant », car chaque situation est unique. Nous ne savons jamais quand un problème de santé surviendra, quelle en sera la gravité ni combien de temps il affectera la personne. C’est pourquoi je dis à mes clients:  « Si vous estimez que la couverture est utile, choisissez le montant le plus élevé que vous pouvez vous permettre. » Après des années d’expérience, une chose est sûre : aucun client ne m’a jamais dit qu’il avait souscrit une couverture trop élevée au moment de faire une réclamation.

Q. Que diriez-vous à une personne déjà préoccupée par le coût de la vie et qui hésiterait à ajouter une nouvelle dépense mensuelle à son budget?

A. Mieux vaut une protection partielle que pas de protection du tout, et il est toujours possible d’ajouter une couverture plus tard. Pour les jeunes adultes, les primes restent très abordables. Par exemple, un non-fumeur de 30 ans pourrait obtenir une couverture de 100 000 $ contre les maladies graves, combinée à une assurance vie temporaire de 100 000 $, pour moins d’un dollar par jour. Pour une femme non fumeuse du même âge, cette couverture reviendrait à seulement 89 centimes par jour3.

Si, dans 50 ans, vous n’avez jamais eu besoin de faire une réclamation, je vous dirai : « Merveilleux, célébrons votre bonne santé ! » Une situation bien plus enviable que celle d’une personne diagnostiquée avec un cancer sans aucune couverture, qui me dirait : « J’aurais aimé savoir qu’une telle protection existait. » Dans ces cas-là, j’ai vu des clients puiser dans leurs économies ou leur patrimoine, voire hypothéquer leur maison, compromettant ainsi leurs projets de retraite. Un petit investissement aujourd’hui peut faire toute la différence demain.

Q. Enfin, y a-t-il quelque chose que vous souhaiteriez que les Canadiens comprennent mieux au sujet de l’assurance maladies graves?

A. J'aimerais que les gens comprennent mieux la différence entre l’assurance invalidité de longue durée et l’assurance maladies graves. Si une personne ne dispose d’aucune couverture, l’assurance invalidité de longue durée est souvent la plus importante, notamment pour les jeunes professionnels qui ont encore 40 ans de revenus devant eux. L’assurance invalidité, qui prévoit le versement de mensualités pour compenser la perte de revenus en cas d’incapacité de travailler pour cause d’invalidité, a un large champ d’application, mais elle n’est pas parfaite. Le délai d’attente pour bénéficier de l’assurance invalidité est assez long, généralement quatre mois, et il y a donc des situations où l’assurance n’entre pas en vigueur. Si vous êtes malade, mais que vous ne manquez qu’un mois de travail, vous ne pouvez pas obtenir de prestations d’invalidité rétroactivement, et vous resterez donc sans revenu pendant cette période. À l’inverse, les prestations de l’assurance maladies graves sont versées après 30 jours.

L’idéal est d'avoir les deux.

En tant que conseiller, je dois me faire l’avocat du diable. J’évoque les scénarios possibles et je m’assure que vous envisagez les possibilités que je connais par expérience. J’ai souvent des clients qui sont pris au dépourvu par des maladies soudaines. La dernière chose dont les gens devraient se préoccuper, c’est de l’aspect financier lorsqu’ils traversent une telle épreuve.

Article connexe : Pourriez-vous vous permettre de devenir invalide?

La maladie, les impôts, se coucher tard pour regarder un dernier épisode : certaines choses de la vie sont inévitables. Mais ce n’est pas parce qu’un nombre croissant de travailleurs canadiens tombent malades que ces problèmes de santé doivent mettre en péril votre santé financière. Quelle que soit votre situation, la bonne police d’assurance vous permet de définir ces moments difficiles en fonction de ce qui compte le plus pour vous. Qu’il s’agisse de voyages, de temps passé en famille ou simplement de la tranquillité d’esprit de savoir que vos finances seront en bonne posture après votre rétablissement, avec une assurance maladies graves, le choix vous appartient.

Nous pouvons vous aider.

Protégez vos finances et votre famille contre une dégradation de votre état de santé. Prenez contact avec un conseiller de la Financière des avocates et avocats et renseignez-vous sur les assurances qui vous donneront le temps et la marge de manœuvre dont vous avez besoin pour vous rétablir.

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Sources : 1. CBC News, « What’s the most common 2025 New Year’s resolution? Not calling it a resolution », 31 décembre 2024. Yougov.com, « The most popular resolutions among Canadians », 3 janvier 2020. 2. Global News, « Cancer cases soared 79% globally among young adults over past 3 decades: study », 6 septembre 2023. 3. Ces prix sont en date du 28 janvier 2024. Ils comprennent 100 000 $ d’assurance vie temporaire T5 et 100 000 $ d’assurance maladies graves et excluent la taxe de vente provinciale. Une femme non fumeuse de 30 ans peut s’attendre à payer 27,20 $/mois pour cette couverture. Un homme non fumeur de 30 ans peut s’attendre à payer 28,14 $. L’assurance est une affaire personnelle. Demandez à un conseiller de la Financière des avocates et avocats un devis adapté à votre situation et à vos besoins.